Auteurs

Christian Ingrao

Hors série – Europe. Asile. Avenir12 pages 12x18cm. Paru en avril 2017

Vanessa Bourdier

No2 – Se donneront-ils toujours la main ? Paru en avril 2017
No4 – J’étais venue pour être ton témoin Paru en novembre 2017

Felipe Martinez

No0 – Exister paru en décembre 2016
No1 – Vieillir paru en avril 2017
No6 – Partir paru en mai 2018

Izaskun Gaspar Ibeas

No3 – Entre deux langues. Entre dos lenguas. paru en novembre 2017

Zara Samiry

No5Autoportrait paru en mai 2018
No7Le goût des nèfles paru en juin 2019

Cloé Drieu

Nargyza. 20 pages 12×18 cm, paru en octobre 2018

Marie-Clotilde Bastide

Écrits sous moustiquaire, 48 pages 12×18 cm, paru en mars 2020
Au revoir demain, 40 pages 12×18 cm, paru en novembre 2022

Béatrice Grebot

Au revoir demain, en collaboration avec Marie-Clotilde Bastide, paru en novembre 2022


Christian Ingrao

© F.M.

Après son Baccalauréat en 1988, c’est à l’histoire qu’il donne son temps, et son parcours commence à Clermont-Ferrand où il obtient un DEUG et une Licence.
En 1992 il obtient sa Maîtrise d’histoire contemporaine dont le sujet était : « Les intellectuels SS dans la police et les services secrets nazis », sous la direction de Jacques Bariéty, Université Paris IV – Sorbonne.
En 1995 il décroche le CAPES et l’Agrégation d’histoire (Université Paris – IV) puis il enseigne à Maison Alfort et à Angoulême. Il fait deux séjours d’études à Berlin et un à Freiburg im Brisgau.
En 1997 c’est un DEA « Les intellectuels SS dans la Police et les services secrets nazis, 1900-1945 » sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau, Université de Picardie-Jules Verne (Amiens). Il commence une thèse de doctorat franco-allemand « Les intellectuels SS dans les services secrets nazis. 1900 – 1945 » Universités d’Amiens et de Stuttgart sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau et Gerhard Hirschfeld. En mars 1998 il séjourne à Varsovie dans les archives du Haut Commissariat pour l’enquête sur les crimes nazis en Pologne (AGKBZH). Il participe à l’organisation du colloque « Marginaux, marginalités, marginalisations en Grande Guerre 1914 – 1918 », en collaboration avec le Centre de recherches de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne, l’Université de Picardie, l’Université de Potsdam et le Militärgeschichtliches Forschungsamt de Potsdam (10-12 juin 1999). Participation au colloque international « La violence de guerre. Approche comparée des deux conflits mondiaux. » (IHTP/Historial de la Grande Guerre) : « Les pratiques d’agression des Einsatzgruppen. » (20-23 mai 1999).
Entre 1999 et 2001 il est professeur détaché, chargé de recherches au CNRS, affecté à l’Institut d’Histoire du Temps Présent. Il séjourne en Allemagne aux archives fédérales de Berlin et à la Zentralstelle der Landesjustizverwaltungen de Ludwigsburg (organisme de centralisation des procès de criminels nazis). Il soutient sa thèse le 20 décembre 2001.
Il participe au colloque de la FNSP « L’homme nouveau dans les régimes fascistes » (16 – 18 mars 2000, Paris) : « La norme implicite, Mythe et pratiques de l’ “intellectuel d’action” dans le Service de sécurité (SD) de la SS. »
Entre 2001 et 2004 il est chargé de cours à l’École polytechnique et à l’ENS Cachan. Puis chargé de conférences d’agrégation et de CAPES aux universités de Paris – IV, Clermont-Ferrand, Amiens, Besançon. Il devient chercheur associé à l’IHTP. Coresponsable et coordinateur scientifique du groupe de travail « Violence de guerre, approches comparées sur le XXe siècle » (Historial de la Grande Guerre/IHTP) ; coordinateur en France du projet « Borderlands. Identity, ethnicity and violence in the Shatter zone of Empires 1848-1945 », (en collaboration avec Brown U., U. of Minnesota, Stanford U., Simon Dubnow I. in Leipzig).
Il est boursier Post-doctoral du Hamburger Institut für Sozialforschung projet : « Vers une histoire culturelle de la violence nazie. Le cas de la politique de lutte contre les partisans. Fronts de l’Est (Pologne, URSS, Balkans) 1939-1945 ». séjours d’études et d’archives aux USA (USHMM, Washington, Brown University), en Italie, en Allemagne, en Bosnie.
Entre 2005 et 2007 il est chargé de recherches au CNRS, directeur adjoint de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, UPR 301 du CNRS, maître de conférence à l’IEP de Paris.
Il devient directeur de l’Institut d’Histoire du Temps Présent (2009-2013), UPR 301 du CNRS, membre de la section 33 du CoCNRS, Il enseigne à l’Université Catholique de l’Ouest.
2014 jusqu’à maintenant (2017) il est chargé de recherches CNRS (IHTP, UMR 8524 CNRS/Paris 8), membre de la section 33 du CoCNRS.

Il a publié :

1) Les chasseurs noirs. Essai sur la Sondereinheit Dirlewanger, Perrin, Paris, 2006, 292 p., ISBN : 978-2262024246. Traductions : anglaise, polonaise, hongroise, espagnole, portugaise, italienne.
2) Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS, Fayard, Paris, 2010, 580 p. ISBN : 978-2213655505. Traductions : anglaise, allemande, italienne, polonaise, espagnole, portugaise, bulgare, chinoise, japonaise.
3) La promesse de l’Est. Le seuil 2016


Vanessa Bourdier

Vanessa Bourdier a commencé ses études d’arts à l’école des Arts décoratifs de Limoges et les a poursuivi à l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans où elle a obtenu un DNSEP (grade master) avec félicitations du jury. Le président de son jury était Michel Wlassikoff, historien du graphiste et de la typographie.

Elle fait un travail personnel sur ses proches. Elle a obtenu l’aide individuelle à la création de la DRAC de Paris en 1999.

Avec Charlotte Grodet, elle réalise un projet dans la ZUP de Blois en lien avec la réhabilitation du quartier. Ce Projet fut soutenu par l’association Images au Centre et la Fondation Crédit Mutuel pour la lecture. Il a été exposé au Château de Tours en 2002.

En 2008, Marc Pataut l’invite à exposer dans son atelier à Paris.


Felipe Martinez

Felipe Martinez
© Ye Hong

Il fait ses études dans une école d’art dont il sort diplômé en 1973. La photographie il la découvre lorsqu’il est dans sa quatrième année, elle vient compenser sa lenteur à produire, à observer.
Après quelques passages aux Rencontres Internationales de la Photographie à Arles il s’installe à Blois et réalise des photographies pour une petite clientèle locale. Chaque année en juillet c’est le rendez-vous incontournable des Rencontres d’Arles, il y croise des photographes de tous horizons venus se ressourcer comme lui.
Certaine de ses photographies sont acquises par des musées : Toulon, Arles, Chicago…
En 1989 il installe son atelier laboratoire dans les locaux de l’association Oulanbator à Orléans. Alain Biet et Philippe Gasnier créateurs de l’association avaient choisi ce nom, car il symbolisait le lieu le plus éloigné, la ville dans laquelle on était à peu près sûr de ne jamais aller. Peu après son installation il reçoit une proposition improbable d’aller en Mongolie. Cette suggestion pouvait avoir l’apparence d’une blague. Il accepte et participe à une mission scientifique en Mongolie « À la recherche de Guillaume de Rubrouck ». Projet initié par Pierre Letang et Benoit Gayet. Tous les deux constituent une équipée pour faire les mille deux cents kilomètres qui séparent l’extreme Ouest de la Mongolie de son ancienne capitale Karakorum. Ce séjour bouleverse ses habitudes, à son retour son travail prend une nouvelle orientation, portraits, scènes de la vie quotidienne, jardins.
Treize ans plus tard il retourne en Mongolie pour un court séjour. Là-bas il rédige le projet de photographier la capitale dans son extension non contrôlée et retrouver ses habitudes perdues ! La Région Centre lui finance ce projet, il passe trois mois à Ulaanbaatar et parcourt ses rues et avenues. Le résultat est une série de photographies qu’il offrira au Musée nationale d’histoire d’Ulaanbaatar deux ans plus tard.
Il enseigne la photographie à l’I.A.V. devenue É.S.A.D. d’Orléans jusqu’à maintenant.
Quelques une de ses photographies sont visibles dans des collections publiques, FRAC, FNAC, Musées et Artothèque.

Son site internet :
http://www.felipemartinez.fr


Izaskun Gaspar Ibeas

©F.M.

Izaskun Gaspar Ibeas entame des études scientifiques à l’Institut « Corona de Aragón » à Saragosse en 2004.
Trois ans plus tard elle change son orientation et étudie le design graphique à l’université des Beaux-Arts du pays Basque à Bilbao. Puis elle poursuit un second cycle dans une école d’art en France et obtient un DNSEP grade master en 2014.
Aujourd’hui elle pense autant dans sa langue natale que dans sa langue d’adoption tout comme elle aime écrire dans l’une ou l’autre langue. Elle dessine, photographie, filme, elle observe, note, enregistre. Là où elle se trouve est toujours une frontière, entre l’instant et le temps, le mouvement et l’espace, la mémoire et l’absence.


Zara Samiry

Née en 1982 à Casablanca.
Études en développement multimédia. Et second cycle section design graphique d’une école d’art en France, la photographie devient sa discipline favorite.
Son premier sujet important, qui lui permet d’obtenir son DNSEP grade master, est l’Exil. Elle rencontre des personnes vivant des exils différents du sien et réalise une enquête où se mêlent les mots des personnes rencontrées, avec les portraits photographiques. Elle retourne à Casablanca et réalise un premier web documentaire dans sa ville natale.
En 2013 elle réalise une série de photographies des mères célibataires marocaines My taboo child. Avec ce travail elle est obtient une bourse du World Press Photo Amsterdam.
En 2014 elle réalise une autre série de photographies intitulée Tales of Maroccan amazons. Elle est lauréate de The Arab Fund for Art and Culture the Prince Claus Fund en partenariat avec Magnum Fondation.
En 2016 elle obtient une mention spéciale pour le Prix en résidence pour la photographie de la Fondation des Treilles.
Elle a exposé ses différents travaux à Beyrouth, ICP New York, Hôpital Sainte Marie à Paris, Dubai, Kathmandu, Qatar, Photoquai Paris, Tunis, La Haye, Marrakech.

Le site internet de Zara Samiry


Cloé Drieu

Chargée de recherches au CNRS. Son territoire géographique est l’Asie centrale : Ouzbékistan, Tadjikistan, Kazakhstan, Kirghizstan Russie (Moscou, Saint Pétersbourg) IranTurquie/Empire ottoman Afghanistan

Ses thèmes et projets de recherches

 sont les grands conflits du XXᵉ siècle, histoire et cinéma.

La Première Guerre mondiale : révoltes, révolutions et guerre civile (1916-1924)
La Seconde Guerre mondiale en Asie Centrale (1941-1945) : étude de la délocalisation des studios de cinéma, travail sur les artistes et les films envoyés au front.
Afgantsy : expériences de guerre et récits des anciens combattants soviétiques envoyés en Afghanistan (1979-1989). Terrains au Tadjikistan (2014), en Ukraine (2014), en Lituanie (2015) et au Kirghizstan (2016).
Étude des films centrasiatiques sur la Seconde Guerre mondiale (1945-1970)
Étude « aire culturelle » (cinémas iranien, turc et centrasiatique) : transfert de savoirs, de techniques et d’idées Cinéma et sociétés en Ouzbékistan (1919-1937)

Elle publie de nombreux articles dans des revues et ouvrages de recherches : les effets de la colonisation, les révolutions, l’impact de la première guerre mondiale en Asie centrale…

Réalise une interview filmé « Interview with Olga Capatina, a Moldavian Afganka, Paris, 25th September 2015 (in Russian) », The Journal of Power Institutions in Post-Soviet Societies, 17 (2016). Interview réalisée avec Elisabeth Sieca-Kozlowski.

Porteuse du projet « Témoignages de guerres dans les aires soviétiques et post-soviétiques – Regards croisés : Afghanistan (1979-1989) / Tchétchénie (1994-2009) » en commun avec Elisabeth Sieca-Kozlowski et Anna Colin Lebedev.

Elle est chargée de cours à partir de 2003 puis chargée de conférences de 2009 jusqu’à maintenant.

Le site internet de Cloé Drieu


Marie-Clotilde Bastide

Écrivaine vagabonde, elle a posé son temps à Toudouweogo, quartier populaire de Ouagadougou après avoir quitté la Région Centre en 2016.

Aux confins de l’art et de l’information elle saisit les instants du quotidien pour les réinterpréter avec poésie.

Elle est « yaka », voisine en langue mooré, elle photographie comme elle écrit, écrit comme elle photographie.

Exposition de photographies à la médiathèque de Muret en 2019 dans le cadre du festival Afriqu’à Muret, lectures de ses textes par l’auteure et un groupe de lectrices de la médiathèque.

Écrits sous moustiquaire est son premier recueil publié, il est sorti pour accompagner une exposition à l’Institut français de Ouagadougou en mars 2020 dans le cadre de la Francophonie. Ses textes sont mis en musiques et interprétés par un musicien et un conteur Burkinabés.

Exposition et balades contées au Goethe institut de Ouagadougou mars 2021.


Béatrice Grebot

La note biographique est en cours d’écriture